Stéphanie

Stéphanie

Bon à savoir !

 

J’habite à Nogent sur Marne
Je me déplace dans la région Ile de France dans un rayon de 150 km.
J’assure des entretiens en présentiel et/ou en visio. J'assure les deux formules.
Je suis disponible immédiatement.

En quelques mots

Confiez-moi vos souvenirs marquants, l’empreinte de votre passé et vos impressions de jeunesse et votre témoignage sera l’histoire de votre vie, ce que vous laisserez en héritage pour les générations futures.

Ce que je voulais vous dire

Je suis Stéphanie, 45 ans, j’ai beaucoup voyagé et après des études de lettres modernes à Paris VII, je suis allée m’installer au Canada, à Montréal précisément où je suis devenue journaliste pour la presse écrite. Je suis écrivain, spécialisée dans les biographies et mon livre le plus connu, paru en 2009 traite de l’histoire d’un enfant séparé de ses parents lors de la rafle du Vel’d’Hiv. J’ai également prêté ma plume pour la narration de plusieurs biographies relatant de sujets divers. Je suis actuellement dans l’écriture d’un roman sur la guerre d’Algérie qui m’amène à interviewer plusieurs témoins, appelés français, moudjahidins, et anciens combattants. L’interview, le témoignage et la vérité du réel sont les fers de lance de mon travail d’écrivain qui consiste à nourrir ma fiction de faits réels.

Mon style littéraire…

Mon oncle Robert était un rapatrié d’Algérie, il avait pris l’exil pour rejoindre le Sud de la France. C’était ce qu’on appelle un Pied-noir, riche de deux cultures, la culture algérienne musulmane et la culture européenne, chrétienne. A son retour en France, il s’était doté non sans difficultés d’une ferme dans le Tarn et Garonne où j’ai passé des moments d’une intensité telle que je m’en souviens encore. En vieillissant, ses souvenirs se colorent de détails mémorables et s’intensifient. Chaque plongée dans le passé me confortait dans la certitude que le temps fait bien les choses, il efface les souvenirs douloureux et fortifient les empreintes heureuses qui sont des trésors cachés dans l’écrin de notre mémoire.

Robert lui, n’avait pas manqué de prolonger le souvenir de ses années passées en Algérie par ses conversations nocturnes avec les saisonniers marocains avec qui il partageait un thé vert. Nous l’écoutions parfois parler arabe en nous demandant ce qu’il était en train de raconter. Une touche d’exotisme s’ajoutait à la magie de ses vacances inoubliables. Le matin, le vrombissement de son tracteur diesel m’apportait le souffle de la force et de la liberté et je l’observais partir sur les chemins escarpés, à bord de son engin bruyant.

Adolescente, la féérie s’était quelque peu amoindrie car mes centres d’intérêts s’étaient déplacés vers des loisirs différents mais j’avais toujours plaisir à participer à la récolte de fruits, l’été, et  retrouver mes cousins qui avaient grandi comme moi.

Le temps a passé mais mon oncle Robert reste pour moi le parfum de l’inconnu et des saveurs d’un été à mi-chemin entre la culture paysanne du sud et la culture arabe qui regorgeait de mystères. Le thé vert avec sa senteur enivrante est ma madeleine de Proust, un voyage vers des contrées lointaines, vers le paradis incongru de mon enfance. 

Mes publications…

L’Orphelin du Vel’d’Hiv 2009 Editions l’Harmattan

Dis-donc Thérèse, juif, c’est quel pays ? 2013 Editions Ixcéa

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