Véronique
Bon à savoir !
J’habite en Ile de France, à Verrières le Buisson (91370)
Je me déplace sur la région parisienne
J’assure des entretiens en présentiel et en visio
Je suis disponible immédiatement
En quelques mots
Journaliste passionnée par les récits de vie, avec méthode et bienveillance, je serai l’oreille attentive et la plume expérimentée du livre de vos souvenirs
Ce que je voulais vous dire
Réalisatrice radio puis journaliste web pour un média international pendant de nombreuses années, j’ai apprécié tout au long de ces activités professionnelles les contacts humains et la découverte de multiples chemins de vie. Au grès des émissions, de l’écriture de portraits, de récits, ou encore de confidences livrées à la suite d’interviews ou à la sortie du studio, mon intérêt pour les récits de vie n’a fait que croître et embellir. C’est d’ailleurs grâce à une interview que j’ai découvert la biographie familiale et décidé d‘en faire mon métier.
Aujourd’hui, je vous propose de mettre mon sens de l’écoute et mes compétences professionnelles au service de vos souvenirs. Ecrire un livre destiné à un cercle de proximité, bien souvent l’entourage familial, est très touchant. Quel que soit le style d’écriture que vous souhaitez que j’adopte, romancé ou fidèle à vos propos, je tiens compte de votre personnalité, de vos mots et de vos expressions. Se mettre à la place du narrateur pour transmettre à ses proches tout ce qui est cher à sa mémoire et à son cœur est un exercice que je trouve passionnant et émouvant.
Mon style littéraire…
Je m’appelle Paul Dubrac. Je suis originaire de la basse Ariège, plus précisément d’un village perdu dans la verdure, niché sur un petit cours d’eau et qui porte bien son nom : Campagne- sur-Arize.
Le 20 avril 1959, j’ai épousé Françoise dans ce hameau où vivait encore une partie de ma famille. Comme cela arrive souvent dans la région, la rivière capricieuse était sortie de son lit, rendant l’accès à l’église difficile et périlleux. Après de longs détours et en empruntant des petites routes, nos soixante invités réussirent à nous rejoindre sans encombre et en restant bien au sec. L’eau n’était pas loin, mais au moins elle ne tombait pas du ciel.
Ne dit-on pas « mariage pluvieux, mariage heureux » ? Je dois dire que même sans une goutte de pluie, ce fut le plus beau jour de notre vie. Tout se déroula à merveille. Le repas bien arrosé accompagné par un orchestre déchaîné, qui nous a fait danser jusqu’à l’aube, ce fut une nuit festive qui est restée gravée dans ma mémoire. Seule ombre au tableau, la santé déclinante de mon père l’avait obligé à partir tôt pour se réfugier dans le calme de sa maison.